« Il n’avait pas de vie sentimentale parce qu’il était timide et c’est seulement devant l’écran, en devenant son avatar qu’il se débarrassait de sa timidité. Quand il éteignait son ordinateur, la timidité reprenait le dessus et c’était la raison pour laquelle il était constamment connecté. Sa vie réelle se déroulait dans le monde virtuel, éteindre son ordinateur équivalait à éteindre sa vie et qui pourrait faire ça, éteindre sa vie ? », Pia Peterson, Le Chien de Don Quichotte, Paris, éditions La Branche, 2012, p. 48.