La conférence de Francis Langevin « Style, point de vue et subjectivité : le roman ironique », qui a eu lieu le 21 février dernier, nous amène à réfléchir sur la caractérisation du narrateur anonyme, extradiégétique. Des marquages stylistiques implicites nous autorisent à inférer qu’un tel narrateur, parfois, adopte un point de vue. Or, avoir un point de vue constitue sans doute une propriété fondamentalement humaine; il s’agit donc d’une caractéristique anthropomorphisante. L’instance narrative, ainsi dotée d’une personnalité, se transmute en entité.